Je vous présente ici les oiseaux qu’il est impossible de manquer lors d’un voyage en Islande. Même sans paire de jumelles, tout le monde peut arriver à les voir, tellement ils sont communs et faciles à approcher. En me basant sur mon expérience acquise lors d’un voyage d’1 mois, voici un classement des ces oiseaux du plus commun au moins commun.
Attention, il faut distinguer deux catégories d’espèces d’oiseaux en Islande, en fonction de leur degré de sociabilité à la période de nidification : d’une part les espèces qui nichent en grandes colonies sur des sites bien localisés: c’est le cas de la plupart des oiseaux marins comme les macareux et les pingouins; d’autre part les espèces qui nichent de manière isolée sur des territoires assez vastes: c’est le cas des oiseaux dit terrestres (par opposition aux oiseaux marins, qui vivent la majeure partie de l’année en mer). Concernant le premier groupe, les contingents d’oiseaux peuvent être impressionnants en Islande, mais ça ne veut pas forcément dire qu’ils sont faciles à voir, car on ne les trouve que sur quelques sites bien localisés. Mon classement se base donc sur une réelle probabilité de rencontre lors d’un voyage en Islande, et a donc tendance à favoriser les espèces terrestres, par rapport aux espèces marines.
Bon allez, c’est parti 😉 , et le grand vainqueur de mon classement est la Sterne arctique. Attention à cette espèce qui fait preuve d’une pugnacité légendaire et n’hésite pas à s’attaquer directement à l’homme qui s’approche trop près de son nid, en lui donnant des coups de bec sur la tête et en le bombardant de fientes; la prochaine fois que j’irai en Islande, je pense que j’emmènerai un casque anti-sterne 🙂 .
Le numéro deux au classement est le Chevalier gambette. Sans blague, j’ai manqué plusieurs fois d’en écraser un, car il faisait des piqués devant la voiture (et ironiquement, j’en ai découvert un renversé sur une piste en terre où il doit y avoir une voiture toutes les 20 minutes en journée).
Le numéro trois est l’Huitrier pie, qu’on trouve partout sur la côte.
L’Eider à duvet arrive en quatrième place. En juin/juillet, on rencontre facilement des canes accompagnées d’une dizaine de canetons se nourrissant dans les algues flottantes du bord de mer.
La Bergeronnette grise, qui arrive en cinquième place, est le passereau le plus facile à voir en Islande Ce petit oiseau est également commun chez nous dans les campagnes.
Le Pétrel Fulmar ou Fulmar boréal, arrache la sixième place, puisqu’on peut en observer de très nombreuses colonies un peu partout autour de l’île. Il peut même nicher parfois assez loin dans les terres, à quelques kilomètres de la côte.
La septième place du classement est décernée à la Mouette tridactyle. A l’inverse du Fulmar, cet oiseau marin ne s’éloigne quasiment jamais de l’océan, et niche systématiquement sur des falaises en bord de mer. Elle effectue cependant des incursions dans les terres pour récupérer des matériaux pour son nid.
Le Pluvier doré se hisse à la huitième place du classement. C’est l’un des oiseaux qui parvient encore à nicher loin dans les terres où la végétation se fait rare, comme à Landmannalaugar par exemple.
La Bécassine des marais arrive en neuvième place. Cette espèce m’a absolument ravi de son vol nuptial (fin juin/début juillet) si caractéristique. Elle affectionne les secteurs avec un sol bien développé et humide, et disparaît donc dans les zones plus désertiques où le Pluvier doré arrive encore à tirer son épingle du jeu.
Et à la dixième place, ex-aequo, on retrouve trois espèces d’oiseaux marins: le Macareux moine, le Guillemot de Troïl et le Petit Pingouin. Ces trois oiseaux marins de la famille des alcidés et dont l’allure et la démarche ne sont pas sans évoquer les lointains manchots, nichent par millions en Islande, mais on ne les trouve que sur quelques sites bien localisés. Leur rencontre n’est donc pas garantie, si on n’intègre pas dans son voyage la visite d’une de ces fabuleuses colonies d’oiseaux.
Et si vous souhaitez découvrir encore plus de photos de mon voyage en Islande, cliquez ici
En effet Olivier, ces oiseaux sont faciles à observer en Islande. Les oiseaux de mer tels le macareux moine, le pingouin torda et le guillemot de troïl sont mes préférés. Et le meilleur endroit pour les observer de près reste la falaise de Latrabjarg !
Je suis allée en Islande mars 2019…J’ai adoré vos oiseaux aquatiques
effectivement, en voyage sous tente ces oiseaux ne m’ont pas aidé à dormir! (au mois de juillet) des nuées d’oiseaux de toutes sortes sur la « plage » et les fils électriques à Vik !